Toutes les herbes n’ont pas la même valeur alimentaire

En agronomie les espèces sont classées en trois catégories selon leur importance pour l’alimentation des herbivores :

  • les graminées, monocotylédones présentes en proportion importante dans les prairies, permettent un apport énergétique important,
  • les légumineuses riches en matières azotées,
  • les autres dicotylédones. Leur contribution à l’apport d’énergie, d’azote ou de minéraux est variable selon les espèces mais peut être considérable. Leur composition en métabolites secondaires est de plus en plus étudiée, pour la santé des animaux et des hommes.
Ray Grass anglais Trèfle blanc Anthrisque sauvage

La composition chimique de ces familles botaniques est identique mais la proportion de ces constituants varie entre ces trois catégories et évolue différemment dans le temps. Par exemple la proportion de tiges est plus importante chez les légumineuses dès le plus jeune âge de la plante mais augmente moins rapidement au cours du temps que celle d’une graminée.

Courbes de pousse de l’herbe dans quatre élevages aux conditions pédoclimatiques contrastées

Source : Couvreur et al., Les prairies au service de l’élevage, Comprendre, gérer et valoriser les prairies, Educagri éditions, 2018 La croissance de l’herbe dépend de la température, de la lumière et de la disponibilité en eau.
En France, sous climat tempéré, l’herbe pousse de mars à novembre en zone océanique et d’avril-mai à octobre en zone de montagne.
Les creux sont liés aux variations de conditions climatiques (déficit hydrique). Ainsi les courbes de croissance varient selon les régions.