Contribution des prairies pâturées au stockage du carbone
Les prairies permanentes se comportent comme des puits de carbone. Une exploitation « modérée » (fauche ou pâturage) accroît le stockage du carbone, suite à la stimulation de la production végétale et un prélèvement moindre. En gestion « intensive », les exportations importantes de carbone (biomasse) réduisent les apports organiques dans le sol
(stockage du carbone).
En mode « modéré », le stockage de carbone dans le sol compense les autres émissions associées à l’élevage (N2O, CH4) (bilan GES 0.4 Tg C/ha.an). Le retournement de prairies conduit à une perte importante et rapide de la matière organique du sol. Une réduction des fréquences de retournement des prairies évite ainsi un déstockage du carbone du sol.



Effets de l’intensification des prairies sur la production animale, la productivité primaire nette, la séquestration du C dans le sol par unité de production animale. L’intensification des prairies combine la fertilisation inorganique de l’azote et une augmentation de la densité de peuplement des animaux à la suite d’un changement progressif de la gestion (les symboles en étoile indiquent la valeur maximale pour chaque variable).