Contribution des prairies pâturées au stockage du carbone
Les prairies permanentes se comportent comme des puits de carbone. Une exploitation « modérée » (fauche ou pâturage) accroît le stockage du carbone, suite à la stimulation de la production végétale et un prélèvement moindre. En gestion « intensive », les exportations importantes de carbone (biomasse) réduisent les apports organiques dans le sol
(stockage du carbone).
En mode « modéré », le stockage de carbone dans le sol compense les autres émissions associées à l’élevage (N2O, CH4) (bilan GES 0.4 Tg C/ha.an). Le retournement de prairies conduit à une perte importante et rapide de la matière organique du sol. Une réduction des fréquences de retournement des prairies évite ainsi un déstockage du carbone du sol.
L'initiative 4 pour 1000 a été élaborée par des chercheurs de l’Inra
à la fin du XXe siècle pour restaurer la fertilité de sols et piéger des gaz à effet de serre.
Effets de l’intensification des prairies sur la production animale, la productivité primaire nette, la séquestration du C dans le sol par unité de production animale. L’intensification des prairies combine la fertilisation inorganique de l’azote et une augmentation de la densité de peuplement des animaux à la suite d’un changement progressif de la gestion (les symboles en étoile indiquent la valeur maximale pour chaque variable).