Impacts et services de l’élevage

Bien que les surfaces utilisées en élevage soient du point de vue agricole essentiellement vouées à la production fourragère, elles contribuent également très fortement à l’identité territoriale et elles accueillent une importante diversité d’espèces végétales, animales et micro-organismes, qui contribuent à leur bon fonctionnement.

Sans nier les effets négatifs de l’élevage, on peut considérer que les activités d’élevage, lorsqu’elles sont raisonnées en fonction des potentialités du milieu sur lequel elles se réalisent, ont des impacts positifs :

• Elles contribuent à la protection de l’environnement physique, en préservant les ressources hydriques (ralentissement des flux d’eaux, filtration de l’eau par les prairies), le sol (maintien de la vie du sol favorable à la fertilité), l’atmosphère (en stockant sur le long terme du carbone dans la matière organique du sol).
• Elles maintiennent la biodiversité qu’elle soit « ordinaire » ( diversité des espèces en général, y compris les espèces utilisées en agriculture) ou «  patrimoniale » (espèces rares et protégées). Une forte biodiversité assure la capacité des écosystèmes à résister à des perturbations ou des aléas et conserve leur potentiel d’adaptation future (hypothèse assurance écologique). La diversité des pratiques d’élevage assure la conservation biologique en entretenant des habitats diversifiés ().
• Elles préservent la ressource en herbe en maintenant les milieux ouverts afin d’éviter l’enfrichement généralisé ou de reconquérir des espaces enfrichés. Ce faisant elles contribuent à limiter les risques (incendies dans les zones sèches et chaudes, avalanches dans les zones pentues), participant au bien-être des résidents (sécurité) et favorisant les usages récréatifs (randonnée).